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Groupe de travail “Beaubrun en transition”

Rencontre avec Sophie Chapelle jeudi 10 novembre à l’Amicale Laïque

Pour parler de ce que des gens inventent, en Amérique, en Afrique, en Europe, face à la crise sociale et écologique, pour mieux vivre...

mercredi 26 octobre 2011

Un groupe de travail “Beaubrun, quartier en transition” est en cours de création...
Nombre d’entre nous ont entendu parler de cette sorte de mouvement qui réunit environ 750 “villes et quartiers en transition” dans plusieurs pays du monde (surtout du Nord et en Occident), engagées dans des projets pour affronter la crise écologique et parfois la crise sociale et la crise écologique en même temps... Mais bien au-delà de ces villes et quartiers-ci, des alternatives sont expérimentées dans de nombreux pays, en particulier du Sud.

Sophie Chapelle, journaliste, notamment à Bastamag (http://www.bastamag.net) connaît bien plusieurs de ces expériences d’Amérique du Nord, d’Amérique Centrale, d’Amérique du Sud, et aussi d’Afrique et d’Europe. Voir des reportages en ligne sur son site http://alter-echos.org, et notamment "En Argentine, les habitants cultivent pour sortir de la crise"

Une rencontre avec Sophie Chapelle aura lieu jeudi 10 novembre à 20h15, salle des Fêtes de l’Amicale Laïque de Beaubrun, 14 rue Claude Deverchère.
 Pour parler de ce que des gens inventent, en Amérique, en Afrique, en Europe, face à la crise sociale et écologique, pour mieux vivre... 
La rencontre commencera par la projection de son film documentaire sur la ville de Rosario en Argentine : En Argentine, les habitants cultivent pour sortir de la crise, dont voici des extraits :

En Argentine, les habitants cultivent pour sortir de la crise from Alter-Echos on Vimeo.

Il y aura des choses à boire et à grignoter. Et on peut en apporter...

Le groupe de travail “Beaubrun, quartier en transition” vous donne rendez-vous à cette soirée !

Télécharger l’affichette pour la rencontre du 10 novembre

Le groupe de travail “Beaubrun quartier en transition”...

est une équipe de travail qui s’efforcera de faire connaissance avec des réflexions et en même temps, d’expérimenter, avec une démarche (modeste) de recherche pour comprendre comme les problèmes se posent dans le territoire dans lequel nous vivons, et quels projets et quelles transformations sont possibles, viables.

La période actuelle est en même temps une période de crise sociale avec
énormément de difficultés pour beaucoup de gens, et une période de crise
écologique (problèmes énergétiques qui ne feront que croître, réchauffement
climatique...). Les deux processus ensemble vont conduire à des
modifications profondes de nos façons de vivre. Soit elles se feront dans la solidarité, soit ce sera dans la barbarie.
Crise sociale + crise écologique : que peut-on faire pour reprendre en mains nos vies, contre le néo-libéralisme qui imprègne tous les comportements, y compris les nôtres ?!
Bien se nourrir deviendra une question de plus en plus préoccupante pour
beaucoup de familles, d’autant que le prix de la nourriture risque de beaucoup augmenter. Travailler aussi. Il y a un chemin possible du côté de la relocalisation/reterritorialisation des activités humaines, de la
décroissance (à préciser ce qu’on peut entendre par là !...), de la
production de nourriture par des paysans locaux plus nombreux et aussi le
développement d’une agriculture urbaine.

Mais une question centrale est celle-ci : des alternatives au néolibéralisme - qui
imprègne aujourd’hui profondément les comportements, notamment de consommation - ne “prendront” que si la vie qu’elles permettent est plus désirable que celle sous le néo-libéralisme. Ce qui suppose beaucoup de culture et de liens humains... Mais comment ?

Des projets et initiatives sont déjà en cours...

C’est pourquoi il est nécessaire à la fois d’apprendre (de ce qui se
fait et se réfléchit ailleurs), et d’expérimenter. Les modèles à appliquer, programmes et solutions "clés
en main" ne marcheront pas. Mais on peut essayer de mettre en route un processus de travail théorique
et pratique pour identifier les problèmes, les contraintes, les pistes de
solutions, et poursuivre ou mettre en route des expérimentations...

Par exemple, comment “sortir des supermarchés” et autres grandes surfaces de hard discount, de ce système qui au nom de la recherche du “moins cher” tue les paysans et autres producteurs, liquide les emplois, pousse aux délocalisations ? Tout le monde cherche à acheter "moins cher", mais c’est une spirale sans fin parce qu’en faisant comme ça, cela provoque autour de nous de plus en plus de chômeurs qui ont de moins en moins les moyens de vivre...
Comment permettre l’accès de plus de familles à une nourriture saine et produite localement par des paysans qu’on connaît, et accessible à l’AMAP, au point de livraison “De la Ferme au Quartier”, dans les magasins de producteurs etc...
Et quels rapports de soutien mutuel peut-on construire avec les commerces du quartier ?

Une autre chose qui va compter sera l’auto-production de la nourriture, en ville ou en bordure de ville.
Le film de Sophie Chapelle, sur l’expérience d’agriculture urbaine de Rosario en Argentine montre la création de 800 jardins dont 140 produisent pour vendre sur les marchés de cette ville d’un million d’habitants.
Il serait intéressant de comparer avec ce qui se fait à St-Etienne, qui compterait environ 3200 jardins ouvriers et familiaux, sur près de 90 hectares...