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GUPS - Union Générale des Etudiants de Palestine

Israël : Terrorisme d’Etat - Palestine : Accord national - "Communauté Internationale" : Rien à signaler...

Rassemblement de protestation à St-Etienne samedi 1er juillet à 15h Place Jean Jaurès.

jeudi 29 juin 2006

Un appel de la GUPS - Etudiants Palestiniens

"Israël vient de lancer une opération d’envergure à Gaza. Gaza dont Israël s’est soit disant retiré, il y a quelques mois, sans pour autant enlever l’étau de l’occupation, sans arrêter les assassinats ou les bombardements, dont les civils ont été les principales victimes.

Il nous faut dans ces moments rétablir le fil des événements. Israël a refusé pendant les cinq dernières années de négocier avec les Palestiniens. Après avoir érigé Arafat en obstacle contre la paix, elle a refusé de discuter avec son successeur, Mahmoud Abbas, prétendant toujours qu’il n’y avait pas de partenaire palestinien. L’élection du Hamas a donc servi de prétexte pour justifier a posteriori une politique déjà bien établie et qui n’a aucun lien avec les résultats, incontestablement démocratiques, des élections palestiniennes. La trêve conclue par les factions palestiniennes et respectée largement par la majorité d’entre elles n’a pas empêché Israël de poursuivre les exécutions extrajudiciaires, les bombardements, les incursions, les arrestations. Des opérations ont lieu quasi quotidiennement dans les territoires palestiniens occupés. Israël ne respectant aucunement la trêve, les tirs de roquettes ne sont qu’une maigre réponse. Ils ont servi à nouveau de prétexte à posteriori. Le monde, crédule ou hypocrite, a laissé faire. Après une suspension des aides venue sanctionner les occupés qui ont choisi d’exercer leur droit démocratique, après avoir refusé d’exercer la moindre pression sur Israël pour cesser sa politique coloniale, pour arrêter la construction du Mur ou pour le contraindre à reprendre le dialogue, voilà les dirigeants occidentaux témoins consentants d’une opération d’envergure venue semer plus de morts et de destruction en Palestine. Israël bombarde toute l’infrastructure palestinienne : centrales d’électricité, université, routes. Israël vient de kidnapper des dizaines de députés et de ministres. Que faut-il de plus pour que le monde réagisse ?

Au moment même où le dialogue national palestinien a conduit à l’adoption d’un texte important, le document des prisonniers, qui devait nous permettre de reprendre le chemin du dialogue, Israël décide l’escalade de la violence. Le soldat israélien enlevé sert à nouveau de prétexte à posteriori. La multiplication des opérations israéliennes à Gaza a mené à l’action de résistance, qui a eu lieu ces derniers jours. Opération, faut-il le rappeler qui s’est attaquée à une armée occupante qui refuse la trêve et le dialogue et qui ne cesse de renforcer son occupation. Ce soldat est membre de cette armée d’occupation. Voilà la qualité qui en fait une cible légitime. Sa nationalité, franco-israélienne, n’a donc aucune importance dans ce contexte. La France doit condamner ses ressortissants qui décident de contribuer à l’occupation de la Palestine, et des crimes de guerre qui l’accompagnent.

Les ravisseurs du soldat ont simplement demandé la libération des mineurs et des femmes. Cette demande est un droit et il est regrettable que cette demande ne soit entendue que dans ces conditions. Le monde entier s’inquiète du sort d’un soldat d’une armée d’occupation, mais se moque du sort des 8000 prisonniers palestiniens dont certains n’ont eu ni accès à un tribunal, ni avocat, ni jugement. Quelles voix se sont élevées pour obtenir la libération de nos députés enlevés en territoire palestinien en violation flagrante du droit international ? Quelles voix vont s’élever aujourd’hui contre l’enlèvement des députés et ministres du Hamas, enlèvement dont le seul objectif est d’anéantir les efforts palestiniens et celles du Hamas pour aller de l’avant. Israël poursuit ces actes d’agression. Elle vient de franchir un pallier supplémentaire et continuera à les franchir tant que personne n’exige qu’elle arrête. La communauté internationale et notamment l’Europe doivent immédiatement condamner cette attaque contre Gaza, contre les Palestiniens. Il est temps que les pressions s’exercent contre l’occupation au lieu de la favoriser, temps de voir que le vrai obstacle au dialogue a été l’attitude d’Israël, qui n’a jamais cessé de se conduire en puissance occupante, et pour cause, la communauté internationale n’a rien fait pour l’en empêcher. Cette puissance occupante conduit aujourd’hui une opération criminelle qui touche indistinctement civils, responsables politiques et résistants. Le silence international ne peut que favoriser une escalade de la violence voulue et orchestrée par Israël pour ne pas faire face à ses responsabilités et pour pouvoir imposer l’unilatéralisme qui lui permet de consacrer l’occupation au lieu d’y mettre fin.

Nous attendons des réactions vives contre cette agression, pas des condamnations en demi teinte, pas des appels à la " responsabilité des deux parties ". Il y a une telle disproportion de moyens, sans parler de disproportion de droits, que rien ne peut justifier l’attitude de la Communauté internationale : la résistance de l’occupé est infiniment plus légitime que la violence de l’occupant. Israël ne doit pas demeurer impuni, sinon cet Etat se conduira de manière de plus en plus irresponsable, tuant plus de civils et détruisant toutes les perspectives. Il est temps que l’occupation soit sanctionnée, pas ceux qui la subissent.

Paris, le 29-06-2006

www.gupsfrance.org

St-Etienne : un appel à la solidarité des étudiants Palestiniens

"Chères amies, chers amis

Vous connaissez ce qui est en train de se passer à Gaza et en Cisjordanie. L’armée israélienne détruit et assassine, aujourd’hui elle a kidnappé 10 ministres, 23 députés, 5 maires...
hier elle a détruit la centrale électrique qui fournit 90% de l’électricité de Gaza bloquant pour des mois l’économie, les hôpitaux, les écoles, la fabrication du pain, toute la vie sociale...
La GUPS vous propose une action tous ensemble contre ce qui se passe et ce qui va se passer à Gaza et dans les autres villes de notre Palestine bien aimée.
Il faut réagir vite.
Si vous êtes d’accord, nous vous proposons de nous rassembler le samedi 1 juillet à 15h, vers la statue de Jean Jaurès au centre ville de Saint-Etienne
Nous en appelons à votre solidarité !"

Amjad Rattrout
GUPS- Saint Etienne
gups.stetienne@gmail.com