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Relaxe pour le Père Riffard !

Rassemblement ce mercredi 11 juin à 8h30 devant le Palais de Justice

lundi 9 juin 2014, par Georges Günther

Le père Riffard héberge depuis des années, dans l’église de Montreynaud, des demandeurs d’asile isolés ou en familles, qui, suivant la loi, devraient être hébergés par l’Etat.
Pourtant, Gérard Riffard, avec l’association Anticyclone, subit depuis longtemps les pressions policières et de la préfecture. Il y a un an un arrêté municipal avait été pris interdisant l’hébergement pour des raison d’hygiène et de santé publique. Les locaux ne seraient pas conforme à la règlementation. En septembre 2013 tout le Conseil d’Administration a été convoqué pour être entendu par la police sur l’action d’Anticyclone. Et aujourd’hui, Gérard Riffard est convoqué le 11 juin devant le tribunal de police en tant que président de l’association Anticyclone. Il lui est reproché d’héberger de nuit dans un local non habilité et malgré une interdiction notifiée. Sans doute que toutes ces personnes auraient été plus en sécurité si elles avaient été laissées à la rue ! Sans doute que ce serait plus correcte de les y remettre ! C’est d’ailleurs ce que pratique la préfète du gouvernement Valls malgré l’obligation légale qui lui est faite d’héberger les demandeurs d’asile et aussi "toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès tout moment à un dispositif d’hébergement d’urgence” (art. L.345-2 du code de l’action sociale et des familles). Ce droit à l’hébergement d’urgence a d’ailleurs été consacré comme une nouvelle liberté fondamentale par le Conseil d’Etat dans une ordonnance du 10 février 2012.
Le père Riffard agit conformément aux principes d’entraide, de solidarité et de dignité humaine et aussi conformément à la loi et pour palier le non respect de celle-ci par la préfète. Et pourtant c’est lui qui est convoqué au tribunal... le monde à l’envers.
Le père Riffard n’a rien a faire au tribunal. Il doit être relaxé et des discussions doivent s’ouvrir pour mobiliser les nombreux logements et bâtiments vacants sur St-Etienne et l’agglomération en vue d’héberger les personnes à la rue.

Mercredi 11 juin au nom de la dignité humaine et du respect de la loi,
venons demander la relaxe du père Riffard et l’ouverture de discussions pour mobiliser les moyens permettant d’héberger les personnes à la rue.
Rassemblement à partir de 8h30 devant le Palais de Justice de St Etienne.

En pièces jointes les textes de soutien adressés au Tribunal des présidents d’Emmaüs International et d’Emmaüs France.

Pour signer la pétition "La solidarité n’est pas un délit. Soutien à Gérad Riffard"

Voir aussi Le Père Gérard Riffard au Tribunal pour assistance à personnes en danger

La lettre de soutien de Jean Rousseau, président d’Emmaüs International.


La lettre de soutien de Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France
Télécharger la motion de soutien de la rencontre nationale de l’Action Catholique Ouvrière