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Droit d’asile, droit au logement : la dignité et des droits pour tous.

Samedi 8 novembre à St-Etienne place Jean Jaurès à partir de 14h30

lundi 3 novembre 2014, par Georges Günther

Le samedi 8 novembre tout au long de l’après-midi, le collectif "Pour que personne ne dorme à la rue" avec d’autres associations et collectifs (une trentaine), organise un rassemblement à St Etienne, place Jean Jaurès.
Depuis plusieurs années des centaines de personnes, des familles entières avec des enfants, sont expulsées de leur logement, ou laissées à la rue à St-Etienne et tout le département. La préfète en bon élèvedu gouvernement Hollande-Walls, avec l’appui de la municipalité actuelle et précédente, expulse et refuse l’accès au logement sans hésiter à se mettre hors la loi. Elle a été condamnée des dizaines de fois par la justice. Dernièrement encore le tribunal de St-Etienne, en relaxant le père Riffard, a rappelé que l’hébergement est une liberté fondamentale, un droit inconditionnel, qui doit s’appliquer à tous.
Ce sont des familles de demandeurs d’asile, des migrants européens, qui subissent de plein fouet cette politique. Mais, de plus en plus, d’autres personnes, d’autres catégories de la population, se voient aussi privées de ce droit au logement, tant il est vrai que si on laisse des politiques inhumaines s’appliquer à certaines catégories de la population, elles finissent très souvent par s’appliquer à d’autres.

Et aujourd’hui le gouvernement veut encore aggraver la situation, en mettant en discussion au Parlement une réforme du droit d’asile et du droit des étrangers qui dégradera encore plus leurs conditions d’accueil, leur droit au logement, à la santé, à l’éducation, qui renforcera le contrôle et la surveillance des personnes au lieu de leur nécessaire protection.

A l’encontre de l’idée que l’immense majorité de la population soutiendrait cette politique, une vingtaine d’associations, de collectifs se sont créés pour refuser l’inacceptable. Au moins un millier de personnes entourent ainsi de leur protection et de leur solidarité des enfants et des familles pour leur assurer un logement, les accompagner et les aider matériellement. Des milliers de Lycéens et personnels de l’enseignement ont manifesté ce printemps et cet été. Une solidarité concrète qui porte l’exigence d’une autre politique. Comment justifier que des milliers de logements restent vides alors que des personnes sont laissées à la rue ? Comment justifier la démolition massive de logements sociaux alors que les capacités d’hébergement d’urgence sont dramatiquement insuffisantes ? Comment accepter que tout devient trop cher quand il s’agit d’assurer les droits fondamentaux pour tous, alors que les richesses sont de plus en plus accaparées par les actionnaires des banques et grandes sociétés ?

Le 8 novembre place Jean Jaurès, ce sera l’occasion de discuter de tout ça, de s’informer, de prendre contact avec des représentants des associations et collectifs de solidarité qui se sont créés dans le département. 
Il s’agira aussi d’interpeller la préfecture et les autres pouvoirs publics, les élus, pour exiger le respect du droit au logement et à l’hébergement pour tous, d’arrêter cette politique d’expulsion de leur lieu de vie de familles entières, et d’exiger une politique d’accueil digne.

Télécharger le texte de l’appel signé par une trentaine d’associations

Le déroulement de l’après midi :

- Début 14H30

- A 15h débuteront les lectures par des membres de la Compagnie " Voix-ci Voix-là", de textes écrits par des collégiens sur leur parcours pour arriver en Franc et leur vie ici.
Les attendus du jugement qui à relaxé le père Riffard seront lus par Hervé Agnoux, comédien.

- 15h30-15h45, lecture du texte de l’appel au rassemblement
Chants de chorales révolutionnaires (La Barricade...)

- A partir de 16h-16h15, prises de paroles des associations et collectifs de solidarité notamment de l’association REVE (Rester Etudier Vivre Ensemble) de solidarité aux jeunes lycéens menacés d’expulsion. Ces jeunes seront là avec leurs titres de séjour obtenus grâce à la mobilisation en particulier des enseignants et lycéens.

- 17 h goûter partagé, chacun amène quelque chose (gâteaux, boissons...).