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Information aux consommateurs des AMAP
Des paysans refusent la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO)
Un Groupement de Défense des Refuseurs s’est créé...
mercredi 9 décembre 2009, par ,
Comme vous le savez peut-être, la vaccination des ruminants contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) est obligatoire depuis 2009. Nous avons été un certain nombre à refuser cette vaccination cette année et à expliquer nos positions aux responsables de la profession (services vétérinaires..). Jusque là nos explications sont restées vaines mais l’administration n’à à ce jour entamé aucune sanction contre les éleveurs qui ont refusé de vacciner leur troupeau.
Depuis quelques jours la donne est bien différente puisqu’un arrêté en date du 2 novembre vient de nous tomber dessus. Cet arrêté est basé sur le postulat suivant : « la FCO est une maladie contagieuse ». Ineptie d’un point de vue scientifique mais qui leur permet de maintenir la vaccination obligatoire, de prévoir la vaccination de force si nécessaire, d’obliger les éleveurs a désinsectiser bêtes, locaux, à tout va, de prévoir des périmètres de sécurité invraisemblables autour d’une ferme ayant été déclarée foyer FCO, et comble de l’absurdité de prévoir l’euthanasie des bêtes....
Tout ceci a un goût de déjà vu avec la fièvre aphteuse, pour une maladie, la FCO, qui n’est pas contagieuse.
Nous sommes outrés par l’absurdité de ce nouveau texte et sa dangerosité tant pour le consommateur (allons-nous consommer des produits laitiers ou carnés bourrés de vaccins et de pesticides ?) que pour la santé de nos troupeaux pour soit disant combattre une maladie dont nos animaux se défendent (même si il y a des pertes) grâce à l’immunité naturelle. Et qui dans tous les cas n’est pas contagieuse à l’homme.
Nous les refuseurs, nous sommes en train de créer des comités de soutien afin d’épauler ceux qui décideront d’aller jusqu’au bout de leurs convictions et ne vaccineront pas leur troupeau. Ce texte de loi étant applicable depuis le 2 novembre, il y a urgence, c’est pourquoi nous nous permettons de vous faire parvenir cette note d’information. Dans les jours à venir, nous allons tenter de comprendre au mieux ce texte et les intentions de l’administration, après quoi nous demanderons à tout ceux qui se sentent concernés de faire passer l’information et de rejoindre le comité de soutien, nous aurons besoin de tous pour avoir une chance de gagner cette lutte qui s’annonce difficile.
Seule la solidarité permet la résistance...
Stéphanie MOULIN et Delphine GUILHOT
GAEC l’Eloge du printemps
membres du comité de soutien des refuseurs de la vaccination obligatoire FCO de la Loire.
Pour ceux qui voudraient plus d’infos, vous pouvez aller faire un tour sur le site du GDRO (Groupement de Défense des Refuseurs aux obligations liées à la FCO) et sur le site du GIE zone verte (groupement véto).
Site internet : http://gdrofco.free.fr
Site internet du groupement vétérinaire "zone verte" : http://www.giezoneverte.com
Voir notamment http://www.giezoneverte.com/fco_giezv_091207.pdf
Une information du Groupement de Défense des Refuseurs aux Obligations liées à la FCO...
Le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination des ruminants contre 2 sérotypes (Il y en a 25 !)
de la fièvre catarrhale ovine (FCO, ou maladie de la langue bleue).
Cette affection ne présente aucun danger pour l’homme, par contre sa prophylaxie pourrait
provoquer de sérieuses difficultés pour la santé humaine. Pour le comprendre il faut savoir qu’il s’agit d’une
maladie à vecteur, c’est à dire véhiculée, en l’occurrence, par un tout petit insecte indispensable à sa
propagation. Le premier réflexe a été de désinsectiser. Non seulement le produit utilisé constitue une
pollution pour l’environnement, mais son large spectre a beaucoup d’effets collatéraux. En fin de compte de
nombreux insectes disparaissent dont les abeilles, et les insectivores avec. Lorsque les insectes reviendront
car certains finissent par s’habituer aux traitements, ils n’auront plus de prédateurs. Ils pourront alors
véhiculer plus facilement nombre de maladies.
Comme si cette ineptie ne suffisait pas, le gouvernement a décidé l’obligation vaccinale pour les 2
sérotypes présents en France pour le moment (3 autres sont annoncés). Pour justifier sa décision l’autorité a
administrativement classé la maladie dans les affections contagieuses. Or l’OIE (Office International des
Epizooties) dont les décisions s’imposent à la France écrit qu’il ne s’agit pas d’une maladie contagieuse. La
vaccination qui peut éventuellement aider à limiter les dégâts (si dégâts il y a) ne peut pas arrêter sa
progression puisqu’elle se déplace au gré des migrations des vecteurs que le vent véhicule à sa façon.
En vaccinant on empêche le développement de l’immunité naturelle, on ne fait que retarder la
sélection naturelle qui existe dans les pays où cette maladie est endémique depuis la nuit des temps. En
vaccinant on injecte dans le corps des animaux des adjuvants toxiques qui vont se retrouver dans la viande et
le lait. Deux produits sont essentiellement visés par cette mise en garde : l’hydroxyde d’aluminium d’une part
et le thiomersal (composé mercuriel) d’autre part.
Nous ne sommes pas des opposants irréductibles aux vaccinations, mais nous sommes convaincus
que dans le cas présent les éleveurs n’ont rien à y gagner et les consommateurs encore moins, bien au
contraire.
Nos arguments pour refuser cette prophylaxie sont nombreux. Aussi avons-nous décidé de fonder le
Groupement de Défense qui figure en en-tête. Nous ne pourrons gagner que si les consommateurs en
particulier viennent nous soutenir. Nous aurons besoin de l’aide de tous pour que n’aie pas lieu un nouveau
procès de Galilée. Autrement dit, pour que nous ne soyons pas condamnés pour avoir refusé une prophylaxie
prise conformément au protocole des maladies contagieuses, alors qu’elle est scientifiquement déclarée non
contagieuse. Décision administrative semblable au dogme clérical qui affirmait que la terre était plate.
Nous n’abjurerons pas. Nous sommes capables de défendre nos animaux sans l’artillerie lourde des
laboratoires internationaux. Que ceux qui veulent vacciner le fassent (nous comprenons que les élevages
industriels, vu l’état de fragilité sanitaire dans lequel ils sont, y aient recours), pour notre part nous refusons
une prophylaxie qui a déjà fait tant de dommages dans les troupeaux de ceux qui ont obéi.
Merci pour tout ce que vous ferez pour nous aider, ne serait-ce qu’en diffusant cette information.
Juin 2009
Siège social : chez Stéphane Montigny, Le Villeret 43300 Desges. 04 71 74 02 78
Secrétariat : chez Jean Coulardeau, la ribe 43430 Les Vastres. 04 71 59 53 43
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Site internet : http://gdrofco.free.fr