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“Loubnan ya Loubnan”

Témoignages sur la guerre du Liban

Avec Loubna Siblini et Raymond Chahda, de retour de la rencontre internationale de solidarité de Beyrouth

mercredi 17 janvier 2007

 Vendredi 26 janvier de 19h à 22h amphi EO1 de l’Université de St-Etienne  

Le Liban a connu cet été 33 jours d’une guerre atroce, au cours de laquelle plus de 1 300 hommes, femmes et enfants ont été tués, écrasés sous les immeubles détruits ou délibérément massacrés sur les routes alors qu’ils fuyaient les bombes. Une guerre qui continue à tuer tous les jours à cause du million de bombes à fragmentation larguées sur ce petit pays...

Franco-libanais vivant à St-Etienne, Loubna Siblini et Raymond Chahda ont participé mi-novembre pour les Réseaux citoyens à la rencontre internationale de solidarité qui a rassemblé à Beyrouth des participants de 40 pays des 5 continents.
Ils ont visité les quartiers de Beyrouth et les villages martyrisés du Sud-Liban, ils ont rencontré des habitants et des militants des mouvements de résistance, et des militants des mouvements de solidarité venus à Beyrouth.

Avec un film vidéo et un montage photos, ils témoigneront vendredi 26 janvier, amphi EO1 de l’Université de St-Etienne (35 rue du 11 novembre, à l’angle de la grande rue et de la rue Richard). Et nous pourrons parler ensemble de la situation au Liban et au Moyen-Orient...

Leurs témoignages permettront de mieux comprendre :

- Comment s’est passée cette guerre, quels étaient ses objectifs, qu’est-ce que les libanais ont vécu...
- Pourquoi Israël et les USA ont attaqué le Liban, à quoi ressemble le “nouveau Moyen-Orient” que Bush, Rice, Olmert et Peretz, et d’autres, essaient d’imposer ?
- Ce qui se passe au Liban aujourd’hui, et quelle est la politique de la France ?...
- Comment vivent les Libanais, et que pouvons nous faire nous ici pour les aider, et essayer d’empêcher de nouvelles guerres ?

Nous comptons sur votre présence.

Rencontre organisée par les Réseaux citoyens de St-Etienne

De 19h à 22h
Campus Tréfilerie - amphi EO1
35 rue du 11 novembre

Témoigner pour aider à comprendre et construire la solidarité...


Le 12 juillet 2006, l’enfer est tombé sur le Liban. Ce n’était pas la première fois (6 guerres en 60 ans), mais c’était pire que les fois précédentes.
Le Liban est un petit pays : 10 400 km2, très peuplé : 4,3 millions d’habitants (pour comparaison : le département de la Loire a 746 000 habitants pour 4 474 km2...). En gros : le Liban c’est un peu plus de 2 fois la Loire en superficie, mais presque 6 fois plus d’habitants.

Pendant ces 33 jours de guerre, Israël et les Etats-Unis ont massacré le Liban.
6 mois déjà. Nous ne devons pas accepter de tourner la page (ce que les grands médias ont fait) et d’être complice de l’impunité pour les criminels. Surtout que la guerre continue aujourd’hui, même si c’est sous d’autres formes. Mais qui demande aujourd’hui des comptes à Israël et aux USA ? Et qui leur demande de payer des réparations ?

En novembre 2006 a eu lieu à Beyrouth une rencontre de solidarité avec la Résistance libanaise. Loubna Siblini et Raymond Chahda, qui y ont participé, ont vu les destructions, les quartiers de Beyrouth écrasés sous les bombes, les villages du sud génocidés ; ils ont rencontré des libanais, des habitants, des résistants, rapporté des témoignages, des films, des photos pour que nous sachions et comprenions un peu mieux ce qui s’est passé.

Nous avons besoin de savoir, d’en parler, et aussi de parler de ce que nous pouvons faire. Pour ne pas banaliser et nous résigner. Car si on s’habitue, ceux qui ont fait ça vont continuer, ils vont recommencer dès qu’ils le pourront.

 Vendredi 26 janvier, on pourra donc entendre les témoignages de Loubna et de Raymond, leur poser les questions qu’on a envie de poser sur cette guerre, sur la situation au Liban aujourd’hui.
Ce qui suit est pour s’y préparer...
 
 

On peut aussi trouver des informations sur plusieurs sites, dont celui de Samidoun (“ceux qui résistent”, un mouvement de la société civile) :
www.samidoun.org
On trouvera en particulier à cette adresse : maps.samidoun.org/ en grand format les deux cartes reproduites ci-dessous des attaques israéliennes sur le Liban : carte des bombardements et carte de la destruction des infrastructures.

On peut aussi y télécharger des vidéos tournées sous les bombes par des jeunes Libanais.
Un appel, des mains tendues.

“Que quelqu’un parmi ceux qui nous aiment
Salue ceux qui jadis nous aimaient.
Et qu’il leur dise que quoi qu’il se passe
qu’ils ne nous oublient pas.”

“Nous sommes encore là.
Vous êtes où ?”.

La ville de Beyrouth écrasée sous les bombes




Ce qui frappe d’abord, c’est l’ampleur des destructions à Beyrouth, dans les quartiers les plus populaires de Beyrouth, toute la banlieue sud. Beyrouth compte environ 1,5 millions d’habitants. Des morceaux entiers de quartiers ont disparu, restent des trous, les immeubles se sont effondrés sur eux mêmes, touchés par des missiles qui ont frappé les sous-sols des bâtiments.
Pourquoi ce type de guerre ?
Il faut savoir qu’il n’y avait aucune force militaire à Beyrouth. Ni de l’armée libanaise, qui n’existe pas en réalité, c’est plutôt une police, qui n’a même pas riposté aux multiples attaques israéliennes sur ses casernes, pour ne pas donner le prétexte à un anéantissement. Ni du Hezbollah dont les combattants étaient dans le sud, dans la région de la frontière avec Israël.
Ceci veut dire qu’aucun coup de fusil n’est parti de Beyrouth sur des militaires israéliens. Aucun équipement militaire dans ces quartiers. Et pourtant la ville a été ravagée.



Si les missiles ont frappé les sous-sols, c’est délibérément pour tuer, car c’est là que les habitants qui n’avaient pas fui cherchaient à se mettre à l’abri. Selon l’expérience des guerres précédentes...
Mais quelles sortes de bombes ont-elles été utilisées pour obtenir des résultats pareils ? Israël et les USA utilisent leurs dernières inventions de mort, dont certaines sont encore mal connues.
On parle de bombes à implosion, qui provoquent l’effondrement des immeubles sur eux-mêmes, reste des trous (jusqu’au 2ème ou 3ème sous-sol) et des tas de gravats. Mais où sont passés les immeubles et les êtres humains qui les habitaient ? C’est comme s’il n’y avait presque rien eu ici. Restent aussi les dégâts sur ceux des immeubles voisins qui n’ont pas été directement touchés.
Ces bombes sont “intelligentes”, c’est à dire guidées par GPS, elles tapent précis pour détruire tel immeuble. C’est dire que le massacre est délibéré.
On parle aussi de bombes qui brûlent l’oxygène dans un périmètre de plusieurs dizaines de mètres. Pas de survivants, tout ce qui vit meurt étouffé.
De bombes au phosphore, pour tout brûler.
De bombes à uranium (inconnues jusque là, mais il y a des traces importantes d’uranium dans les décombres)

Malheur à celles et à ceux qui n’ont pas voulu ou pu quitter leurs maisons.



Loubna est allée dans son immeuble - situé près de l’aéroport - qui reste debout. Mais les immeubles voisins ont disparu. Et l’appartement de sa famille est dévasté. Celui de sa voisine aussi, qui répare ce qu’elle peut, et recommence à le re-meubler : de quoi cuisiner, des chaises... Les libanais résistent en continuant à vivre.
Sur une des images, un enfant cherche dans les décombres de sa maison s’il reste quelque chose de sa vie là-dedans.

Ce sont donc les immeubles habités qui ont été visés.
Pas partout. Les images du centre de Beyrouth sont totalement différentes : il a été épargné. Pourquoi ? Parce qu’il appartient à la famille Hariri ? Sans doute (la famille Hariri a acheté ou mis la main sur tout le centre de Beyrouth au moment et après la guerre civile). Une question en passant : qui a tué Hariri ? Son assassinat a précédé de peu la nouvelle guerre contre le Liban, dont on a maintenant les preuves qu’elle était dans les cartons depuis un certain temps.

En épargnant le centre de Beyrouth, il ne s’agissait pas d’épargner des monuments historiques. Nombre d’entre eux ont été pilonnés dans tout le Liban : ponts, monuments, églises, mosquées, écoles... Le patrimoine, mais la mémoire aussi a été visée. Ainsi à Beyrouth le Hezbollah avait construit une grande bibliothèque contenant de très nombreux documents de grande valeur. Tout était à la disposition des chercheurs et des étudiants. Aucune arme là-dedans. Tout a été détruit. Un deuxième site avait été ouvert avec des copies, par précaution. Il a été détruit aussi. On pense au pillage du Musée de Bagdad... C’est la civilisation qui est dans le viseur.
Tuer. Ils ont même pensé à bombarder le pont sur lequel se rassemblent les ouvriers qui cherchent du travail.

Témoignages. De gens qui s’accrochent. Qui veulent reconstruire. Une immense tente a été installée à la place d’immeubles disparus. C’est le QG d’équipes de volontaires qui aident à déblayer et à sauver ce qui peut l’être. Sur les murs des dessins, des caricatures... Une force morale, éthique.
Témoignages de commerçantes de vêtements, et d’un commerçant de chaussures, qui ont ré-ouvert. Ils expliquent ce qui s’est passé. “C’est notre résistance, on va reconstruire”. Ont-ils été aidés ? Par le gouvernement : non, rien du tout. Par le Hezbollah ? Oui. A quelles conditions ? Pas de conditions, le Hezbollah aide tout le monde...

Descente vers le Sud-Liban...

Traversée de villages. Des trous dans les routes, pilonnées. Les ponts ont été détruits. Les stations d’essence spécialement visées.
En passant, on découvre la réalité du Liban : le village avec l’église et avec la mosquée... Mais tout a été bombardé.
On traverse un village rasé, dans la région de Tyr. On pense au concept de “génocide spatial” qui a été inventé pour parler de certains villages du Sud Liban. Tout est détruit, tout.
Le groupe dans lequel étaient Loubna et Raymond a brièvement rencontré le responsable du Hezbollah pour le Liban Sud.
La jeune femme qui guidait le groupe n’a pas pu leur montrer sa maison lors de la traversée du village : elle ne peut plus la situer tellement tout a été ravagé ici. Son frère a été tué dans les collines, autour du village, il était parmi ceux qui ont fait reculer ici l’armée israélienne. Car c’est dans des coins comme ça que l’armée israélienne a été stoppée. Difficile de comprendre comment ils ont pu résister.


Dans le Sud l’armée israélienne a commis des massacres délibérés. Celui de Cana, à 12 kms au sud de Tyr, bien au sud du fleuve Litani. Mais pas seulement. Dans plusieurs villages, l’armée israélienne a dit par tracts aux villageois de partir sinon ils seraient écrasés sous les bombes. Alors les civils sont partis entassés dans des camions débâchés. Parce que pas beaucoup d’essence. Et parce que les voitures étaient des cibles sur les routes. Mais ensuite les avions israéliens ont détruits sur les routes les camions débâchés remplis de civils. Economie de bombes.
Dans les villages du sud, souvent il ne restait que les vieux qui refusaient de partir, parfois au milieu des cadavres.

Oui, ça a été “une guerre vraiment très sale”. Le but était de tuer le plus de civils possible et de pousser les gens à quitter le Liban. Les bombes “intelligentes” ont été utilisées pour massacrer le plus grand nombre de civils.
En 1982, les israéliens qui avaient envahi le Liban, ne s’y étaient pas pris pas comme ça : les gens pouvaient encore se cacher dans les abris...
Et là, jamais d’arrêt des bombardements. Plus de 50% du Liban tout entier a été bombardé. Et dans les 72 dernières heures, après le vote de la résolution de l’ONU, ils ont largué des bombes à fragmentation, appelées aussi “bombes à sous-munitions” car chacune largue en explosant dans le ciel des dizaines de bombes plus petites, qui tueront pendant des années. Certaines ressemblent à des jouets pour tuer les enfants. La pluie en a enterré beaucoup. Tous les jours il y a des morts ou des blessés au Liban... Un militaire israélien a avoué qu’un million de ces bombes ont été larguées sur le Liban. Imaginons 500 000 bombes éparpillées dans le département de la Loire...
Au Sud, 70% de la population vit de l’agriculture. Impossible de travailler la terre avec ces bombes disséminées partout. On estime qu’il en reste 450 000 qui n’ont pas encore été enlevées. Déjà, quand elle s’est retirée en 2000 du Liban sud qu’elle occupait depuis 1982, l’armée israélienne a disséminé des mines un peu partout, et refusé depuis de donner les plans des champs de mines. Des paysans et des enfants exploseront encore longtemps au Liban. Un villageois a montré plus de 400 de ces petites bombes qu’il avait déjà ramassées dans le village. Il avait appris comment faire. Mais quelques jours après Loubna a eu d’autres nouvelles. Une bombe a explosé, il a perdu un bras et une jambe...
C’est toujours la guerre au Liban, la guerre d’après la guerre.

Les infrastructures économiques ont été systématiquement visées. Les israéliens ont anéanti des usines de médicaments, de lait et de fromage, de plastiques, de papier ... Ils ont même détruit des camions d’aides venant d’autres pays juste au moment de leur arrivée vers les populations (alors que ces camions étaient entrés avec les “autorisations” de l’ONU discutées avec les israéliens).

Il faudrait aussi parler de la catastrophe écologique. En descendant sur Beyrouth, ce qui frappe depuis l’avion ce sont les nappes de pollution de pétrole sur la mer et sur les plages. Dans un pays qui comptait beaucoup sur les voyages et le tourisme...
Evidemment, les pêcheurs non plus ne peuvent pas travailler.

Face à ce désastre, c’est la solidarité qui a permis aux Libanais de tenir le coup. D’accueillir, de loger et de nourrir les réfugiés - plus d’un million - Pas l’aide du gouvernement, largement inactif.
Cette solidarité et cette résistance n’étaient pas prévues par les agresseurs, qui pensaient que les Libanais s’entretueraient sous les bombes.

La rencontre de Beyrouth et la situation aujourd’hui

Loubna et Raymond pourront nous parler aussi, bien sûr, de la rencontre de solidarité elle-même, à Beyrouth, avec des participants venus de tous les continents.
Parmi eux, Victor Nzuzi, paysan congolais que nous avions rencontré à la manifestation de Vienne, le 27 octobre, avec la Confédération paysanne.

avec Victor Nzuzi

Nous pourrons aussi parler de la Résistance libanaise (chiites, chrétiens, sunnites, communistes, mouvements de la société civile...), et des forces en présence au Liban. Du Hezbollah (mouvement né 4 ans après l’invasion israélienne de 1982...), qui est diabolisé en France, de Samidoun, réseau d’associations de la société civile...
Et de la bataille politique actuelle, qui voit les israéliens et les américains essayer d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu obtenir par la guerre. Un nouveau programme de privatisations est en préparation par le gouvernement pro-occidental de Siniora, et sera discuté à la Conférence “Paris 3” qui commence le 25 janvier à Paris... Il n’est pas question de réparations pour les destructions commises, mais de créer une TVA de 15% pour faire payer tous les libanais. Et peut-être de transiger sur le paiement de la “dette” à condition que le Liban aide à faire abandonner l’exigence du droit au retour en Israël des 400 000 réfugiés Palestiniens qui vivent aujourd’hui dans des camps au Liban. Une chose que Hariri avait semble-t-il quand même refusé de faire... Le “plan nouveau Moyen-Orient” de Bush et Olmert n’a pas été abandonné, même si la résistance libanaise a bouleversé le scénario...

Et nous, que pouvons-nous faire d’utile ?
Pour que les crimes qui viennent d’être commis soient jugés ? Pour empêcher les prochains ?
Pour aider nos ami-e-s Libanais ?



Les cartes des attaques israéliennes à voir sur le site de Samidoun

On trouvera aussi beaucoup d’infos sur le site Loubnan ya Loubnan

Messages

  • (Communiqué de presse du Comité pour l’abnnulation de la dette du Tiers-Monde - 25 janvier 2007)

    Ce jeudi 25 janvier a eu lieu à Paris en grande pompe une troisième conférence des pays riches afin de trouver des fonds pour le Liban. C’est à coup de centaines de millions de dollars que la France ou les Etats-Unis d’Amérique prétendent aider ce pays déjà étranglé par sa dette et victime d’une agression militaire de la part d’Israël à l’été 2006.

    Dès août 2006, le CADTM écrivait : « Désormais, pour se reconstruire, le Liban va encore faire appel aux capitaux étrangers. Cela implique une nouvelle augmentation de la dette et de nouvelles mesures économiques d’ajustement structurel qui la conditionnent. De ce fait, le peuple libanais va devoir payer très cher, dans les années à venir, pour les conséquences de cette guerre infligée par Israël en violation des traités internationaux régissant les relations entre Etats. » Chacun de ces mots reste plus que jamais d’actualité.

    Une part importante des 7,6 milliards de dollars promis lors de la Conférence de Paris correspond à des prêts qui devront par conséquent être entièrement remboursés. Ils viendront gonfler une dette colossale, qui atteint déjà 41 milliards de dollars et représente 180% du PIB !

    Cette dette permet aux créanciers d’assurer leur mainmise sur l’économie libanaise, voilà pourquoi le Premier ministre libanais Fouad Siniora a proposé un plan de réformes qui sert leurs intérêts. Le CADTM dénonce ce programme de réformes ultra-libéral qui frappe durement les plus démunis mais profite à une minorité de la population et aux grandes entreprises des pays riches : augmentation de la TVA, privatisations de plusieurs entreprises dont la téléphonie mobile en 2007 et Liban Telecom en 2008, réduction du nombre de fonctionnaires...

    Cette aide très intéressée des pays riches vient donc renforcer le gouvernement Siniora qui sert leurs intérêts politiques. Loin d’apparaître comme une solution pour le peuple libanais, la conférence de Paris ne cherche en rien à lutter contre la pauvreté ou à briser le puissant mécanisme de domination que représente la dette.

    Une fois de plus, le CADTM affirme que la seule solution possible pour le Liban réside en l’annulation immédiate de la dette, l’abandon des politiques d’ajustement structurel et la création d’un fonds destiné à la reconstruction, qui serait alimenté par des réparations versées par Israël. Une contribution des Etats-Unis, qui soutiennent et financent l’Etat israélien, doit s’y ajouter. C’est à ce moment seulement qu’il sera possible de dire que justice a été rendue au peuple libanais.

    Site Web : http://www.cadtm.org