Mon site SPIP

Accueil > Cafés citoyens au Remue-Méninges > Rencontre avec Jean Druon, auteur de “Un siècle de progrès sans (...)

Pour réfléchir ensemble aux moyens de résister, à l’époque de la technique

Rencontre avec Jean Druon, auteur de “Un siècle de progrès sans merci”

Ce mercredi 17 mars à 19h30 au Remue-Méninges

samedi 13 mars 2010, par Roger Dubien

Jean Druon, ancien ingénieur, est l’auteur des 6 films “un siècle de progrès sans merci” et d’un livre qui reprend le contenu de ces films.
Depuis novembre 2009 ont eu lieu au Remue-Méninges des soirées-projection des films de Jean Druon (Voir). Ce mercredi 17 mars aura lieu la projection du 6ème film (voir un extrait ci-dessous), “un pacte indéfectible”, qui parle des rapports des “tenants de la connaissance” et “des pouvoirs qui dominent”.
La projection sera suivie d’une discussion avec Jean Druon, qui pourra porter aussi sur l’ensemble de son travail et de ses idées. Parce qu’il y a matière à discussion...

Cette rencontre se propose donc d’être un moment de réflexion sur la question des sciences et des techniques et de leurs conséquences sur la vie des hommes et le devenir des sociétés. Les questions dont parle Jean Druon sont de celles dont on a absolument besoin de discuter pour y voir plus clair dans ce qui se passe aujourd’hui.
Comment ça fonctionne tout ça ? Est-ce qu’on peut dire que la technique s’attaque à l’homme ? Est-ce qu’il existe un homme séparé de la technique ? Est-ce que la technique signifie forcément artéfactualisation de la vie et victoire de l’utilitarisme ? Comment concevoir l’émancipation humaine à l’époque de la technique ? Par où peut passer la résistance dans cette époque ?

Ces questions-là ont aussi commencé à être discutées ici avec l’équipe de PMO-Pièces et main d’oeuvre en avril 2009 (Voir, et lors des venues de Miguel Benasayag et Angélique del Rey en octobre 2009 et février 2010 (voir par ailleurs) .

Rendez-vous ce mercredi à 19h30 au Remue-Méninges pour poursuivre...

 Contact pour plus d’informations sur cette rencontre :
Raphaël Pouvereau - raphael.pouvereau@laposte.net


Un Siècle De Progrès Sans Merci (Jean Druon)

Jean Druon avait réalisé également le film “Alerte à Babylone”  (voir ci-dessous un extrait, avec Claude Bourguignon, microbiologiste des sols).


Extrait alerte a babylone-C.Bourguignon


http://leremuemeninges.wordpress.com

De raphael.pouvereau@laposte.net  

... ci-dessous la présentation du dernier film de Jean Druon, qui commence à circuler, "quelques choses de notre histoire, ici et là". Ce film poursuit l’analyse de la modernité et son rattachement au cours des choses :

"Quelques choses de notre histoire, Ici et Là" (Eléments d’actualité du combat vital), produit par l’Observatoire de l’évolution.

Jean Druon, est documentariste (Alerte à babylone, Un siècle de progrès sans merci, Quelques choses de notre histoire, le capitalisme depuis 1975). Il est également l’auteur de l’ouvrage "Un siècle de progrès sans merci", éditions L’Echappée, 2009.

Résumé :
L’impuissance presque totale à maintenir au cur des activités économiques et politiques un semblant de raison humaine, c’est-à-dire d’entente entre nos facultés sensibles et intellectuelles, n’est-elle pas le signe que la société mondialisée n’est tout simplement plus une société humaine, mais bien plutôt une société machinale au sein de laquelle nous, humains, sommes condamnés à négocier nos conditions de survie en échange de notre conformation à n’importe quelle exigence de cette évolution. Et que par là même chacun est incité à participer à la production de n’importe quoi.

Quelques choses de notre histoire ICI ET LA, 10 ans après une précédente enquête consacrée au déploiement du néolibéralisme, poursuit l’observation de notre actualité en la situant dans la perspective d’une évolution sociale et biologique où la vie artificielle tend à s’étendre sans limite et ravale ainsi l’humanité vivante à être la chose de choses inertes.

A l’occasion d’un voyage au Mexique cette interrogation sur la nature de la gouvernance de la modernité et sur la place que chacun occupe dans ce processus pour s’y conformer ou tenter de s’y opposer est développée. Ainsi sans chercher à exempter qui que ce soit de ses responsabilités personnelles, il est proposé de dépasser le strict paradigme de la lutte des classes et de plutôt situer l’engagement à l’aune des efforts réalisés pour maintenir une vie autonome, non aliénée aux dispositifs d’enfermement sociaux.